Exposition du patrimoine - 2010
Les B.M.S.
Les registres paroissiaux sont donc de trois types :
" Registre de baptême
" Registre de mariage
" Registre de sépulture
D'où leur nom usuel de " B.M.S. " (baptêmes, mariages, sépultures) utilisé par les généalogistes.
Les sacrements et rites qui y sont inscrits permettent à la communauté paroissiale d'attester de la qualité de chrétien et de son état de célibataire ou de personne mariée. En effet, la mention d'un mariage chrétien est aujourd'hui ajouté en marge des actes de baptême, comme c'est depuis longtemps le cas des actes d'état civil.
Les registres paroissiaux en France
En France, ces registres existent depuis la fin du Moyen Âge, mais il faut attendre l'ordonnance de Villers-Cotterêts pour voir leur usage répandu. L'obligation faite par Louis XIV de les établir en double exemplaire a permis de constituer des séries moins lacunaires depuis le milieu du XVIIe siècle. Les archives des Côtes-d'Armor conservent l'un des plus anciens registres encore subsistant : le registre de baptême de la commune de Lanloup qui date de 1467, et celles du Var les non moins vénérables registres de baptêmes et sépultures de la commune de Signes datant de 1500.
Jusque là, un seul registre servait parfois à enregistrer aussi bien les baptêmes, les mariages, que les sépultures, au fur et à mesure. L'obligation du double exemplaire obligea les curés à dissocier les trois séries de registres paroissiaux.
Ces registres d'état civil français antérieurs à 1790 sont devenus la propriété des communes françaises, et l'ancienne série du greffe du bailliage celle des départements. Pour les petites communes, ces B.M.S. anciens sont parfois déposés aux Archives départementales, dans la série E-dépôt.
Dans les diocèses, les séries actuelles de registres paroissiaux remontent parfois à 1795 pour les plus anciens. Généralement, les séries sont suivies depuis 1802-1803 (retour du culte concordataire). Les curés doivent toujours les établir en double exemplaire, l'un pour la paroisse, l'autre pour la chancellerie épiscopale.
COUBRON - BMS : 1692 - 1724 & 1674 - 1681
Entre 2000 et 2001, ce sont cinq registres paroissiaux datant de 1652 à 1724 et un terrier de la Seigneurie de Coubron qui ont été entièrement restaurés.
Ces ancêtres de notre état civil actuel constituent une source d'information extrêmement riche et intéressante d'un point de vue historique, sociologique et anthropologique.